Le café est aujourd’hui la seconde matière première mondiale. Le marché croit en valeur tous les ans de plus de 3% depuis dix ans. Les Français se passionnent aujourd’hui pour l’or noir mais savez-vous qu’il est aussi menacé par le réchauffement climatique ?
Une étude du Climate Institute une organisation australienne explique que d’ici 2050, 50% de la production de l’Arabica (cofea arabica) risque de disparaître tout simplement du fait de l’augmentation des tempéra- tures. Il faut en effet des zones de climat tempéré (15/24°C) pour permettre la culture de l’Arabica. Plus encore, les précipitations doivent être mesurées et régulières. Et pas d’épisodes de pluies trop violents ou de fortes sécheresse. C’est pourquoi l’Arabica se cultive aujourd’hui principalement en Ethiopie, Soudan, Kenya ou au Brésil et en Colombie.
Autrement dit, la lutte contre le réchauffement climatique est aujourd’hui essentielle pour que vous puissiez continuer à profiter de votre petit arabica du matin ou de l’après repas.
Alors voilà la gamme de capsules bio-compostable imaginée pour vous apporter à la fois le plaisir de profiter d’une gamme de cafés premium au bureau mais également de pouvoir les consommer sans pour autant se dire que l’on rejette des capsules aluminium ou plastique dans la nature ou dans des centres de tri. Nos capsules Nespresso Profesionnel* Compatibles sont 100% végétales : simplement du papier filtre et du café moulu. Elles sont compatibles naturellement et vous pouvez de fait choisir celle ou celles qui vous tentent pour déguster un Ristretto, un Espresso ou un Lungo extraits dans les règles de l’art.
Seul le respect de l'ensemble des conditions de la norme NF EN 13432 permet de
déterminer si un Matériau est Biodégradable et Compostable.
Il est en effet important de souligner que seul le fait de répondre à l'ensemble de ces
conditions permet de définir si un Matériau est Biodégradable et Compostable.
Par exemple, un matériau qui est effectivement biodégradable n'est pas nécessairement
compostable car il doit également se désintégrer pendant un cycle de compostage
d'une durée de 3 mois.
Par ailleurs, un matériau qui se fragmenterait pendant le cycle de compostage en de
multiples particules inférieures à 2 mm sans que celles-ci soient elles-même
biodégradables,
ne serait pas considéré comme compostable.
Elle détermine les "Schémas d'essai et les critères d'évaluation pour l'acceptation finale des
emballages"
Les termes biodégradation, matériaux biodégradables et/ou compostables, sont de plus en plus
communément utilisés mais
fréquemment mal employés et donc sources d'équivoques. La norme européenne EN 13432, (JOCE du 12
juillet 2001) résout ce problème
et définit les caractéristiques qu'un matériau, un produit, doit posséder pour être considéré comme
compostable et biodégradable.
Les emballages répondant à cette norme peuvent donc être valorisés par compostage au même titre que
des déchets organiques. La définition des
critères de compostabilité est très importante car les matériaux non compatibles avec le compostage
(plastiques traditionnels, verre, matériaux
contaminés par des métaux lourds, etc.) peuvent affecter la qualité finale du compost et le rendre,
de ce fait, inapte pour une utilisation agricole. Il
serait alors inacceptable d'un point de vue environnemental et commercial.
Cette norme de référence constitue une véritable garantie tant pour les producteurs de matériaux et
de produits d'emballage, que pour les autorités
publiques, les composteurs ou les consommateurs.
Mentionnée au Journal Officiel des Communautés Européennes (JOCE, le 12 juillet 2001) cette norme est
intégrable en ordre interne par les pays
européens. Pour la France, cette norme est intégrée en ordre interne sous la dénomination NF EN
13432.
De plus, si un produit est conforme à cette norme il y a, de facto, présomption de conformité avec
la Directive Européenne 94/62 EC sur les
emballages et les déchets d'emballage.
La Biodégradabilité, c'est la conversion métabolique du matériau compostable en dioxine de carbone
(CO2), eau (H2O) et humus. Cette propriété
est mesurée par des tests standards et normalisés (ISO 14855 : biodégradabilité en conditions de
compostage contrôlé).Pour qu'un matériau soit
considéré biodégradable celui-ci doit être en mesure d'atteindre 90% de biodégradation en moins de 6
mois.
La Désintégration, c'est la fragmentation et la perte totale de visibilité dans le compost final
(absence de contamination visuelle). Cette
désintégration est mesurée par un test de compostage à échelle-pilote (prEN 14045). Des échantillons
de matériau d'essai sont compostés avec
des déchets organiques pendant 3 mois. A la fin, le compost est tamisé avec un tamis de 2 mm. La
totalité des résidus supérieurs à 2 mm doit alors
être inférieure à 10% de la masse initiale.
Une très faible concentration en métaux lourds (valeurs maximales prédéfinies) et une bonne qualité du compost (contrôles de l'écotoxicité et de la valeur agronomique). Un test de croissance des plantes (test OECD 208 modifié) est effectué sur des échantillons de compost